![]() J'ai découvert la Communication Connectée (CoCo) assez tard, ma fille avait déjà 3 ans. En une semaine, j’ai dévoré le livre - J'ai tant de choses à dire - qui explique la technique et je me suis lancée aussitôt. Ca a directement bien marché pour moi, avec le test musculaire. Et puis j'ai eu envie d'aller plus loin. D'être accompagnée aussi, par quelqu'un qui pratiquait déjà la technique, rassurée peut-être... Alors j’ai contacté Charlotte W., une formatrice à la CoCo. Elle m’a offert mes premières baguettes et... une initiation inoubliable. Ma fille Mia (3 ans) aime beaucoup jouer. J'avais remarqué que souvent, le thème de la gémellité était bien présent dans ses activités. Par exemple, elle joue souvent avec ses deux petits lionceaux en peluche. Elle les appelle « Petite Mia « et « Oscar ». Elle a reçu Petite Mia en premier, puis Oscar est arrivé 6 mois plus tard (sa grand-mère avait acheté une deuxième peluche - au cas où la première se perdrait - et Mia l’a trouvée dans une armoire !). Mia aime aussi se faire appeler Princesse Leia et elle nous dit que son frère jumeau - Luc Skywalker, je n'invente rien ! - est « resté dans le ventre de maman et qu’il arrivera plus tard ». J’observe ses jeux avec amusement, les enfants se créent souvent des mondes imaginaires. Et pourtant, c’est lors de cette rencontre avec Charlotte, en privé dans mon salon, que je comprends enfin ce que raconte Mia à travers ses moments de jeux. Lors de cette rencontre "CoCo", nous nous sommes connectées - Charlotte et moi, l’une après l’autre - à une « âme » qui avait un message à me délivrer. Une âme que j’avais sentie très présente juste après la naissance de ma fille. Cela avait été difficile de mettre des mots dessus à l'époque. Mais à présent, nous avions tout l'espace pour nous parler. Je commence par questionner cette âme pour vérifier s'il s'agit bien de celle que j'avais sentie si fortement 3 ans auparavant. « Oui ! ». Plus précisément, il s'agit du jumeau de Mia. Un jumeau qui n’est pas resté, un jumeau "perdu". Il me confie ensuite qu'il aimerait se réincarner peut-être plus tard. Et surtout qu'il se sent heureux d'avoir pu être entendu. D'avoir pu prendre sa place. De mon côté, je me sens légère et libérée. Je n’avais pas eu, à l'époque, de perte physique d’un jumeau lors de la grossesse de Mia… mais mon ressenti et les jeux de Mia ont pris tout d'un coup, au cours de cette Communication Connectée, un sens évident à mes yeux. J’ai enfin pu mettre des mots sur mon ressenti. J’étais émue et touchée d’avoir fait cette rencontre, tellement sacrée pour moi. Charlotte venait de m'apporter cette petite pierre que je cherchais, je pouvais maintenant continuer mon chemin de façon autonome avec la Communication Connectée, je me sentais prête. Depuis, j’utilise la CoCo presque tous les jours, pour moi ou pour notre fille. J’ai d'ailleurs initié mon compagnon à la méthode. Et de le voir pratiquer avec tant de facilité m’a encore plus encouragée à l’intégrer dans le quotidien. Mon compagnon a même fabriqué une petite paire de baguettes pour notre fille, qui sont maintenant toujours dans mon sac… Mes "baguettes de voyage", en somme ! Céline A. Belgique
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J’ai découvert la Communication Connectée (CoCo) alors que j’étais enceinte de 2 petits garçons, des faux-jumeaux que nous avons appelés Satya et Jun. La grossesse se passait très bien. Jun et Satya s’étaient naturellement positionnés en « tête / bêche », soit la position qui leur offrait le plus d’espace à chacun. Les semaines passaient, nos bébés grandissaient bien. Puis arriva le moment où l’espace « habitable » n’était plus extensible. Jun avait la tête en bas et Satya se trouvait au-dessus de Jun, en siège. Il devenait matériellement impossible à Satya de se retourner pour naître par la tête. Ma gynécologue envisageait donc la césarienne. Mon bébé me donne la confiance dont j'ai besoin pour insister ![]() Je tenais beaucoup à accoucher naturellement comme pour mes 2 premiers enfants. Tout se passait très bien, alors pourquoi ne pas croire au miracle pour la fin de cette grossesse ? On m’avait parlé de ces bébés qui se retournent pendant l’accouchement, après l’expulsion de leur frère ou de leur sœur jumelle... Alors pourquoi pas la même chose pour Satya ? J’ai donc fait une CoCo avec eux et en particulier avec Satya pour lui demander s'il pensait pouvoir se retourner afin de naître par la tête. Il m’a simplement répondu « oui ». À partir de là, j’avais encore plus confiance en mon bébé et dans le fait que tout se passerait bien. Je ne savais pas quand Satya allait se retourner mais il était devenu évident pour moi que je devais tenter l’accouchement par voie naturelle. J’ai donc continué à « batailler » avec ma gynécologue et il aura fallu la complicité de la sage-femme pour la convaincre le jour de mon entrée à la clinique. Une seule condition fût posée : me faire administrer la péridurale pour pouvoir très rapidement passer en salle d’opération en cas de complication. Nous venions de gagner le droit de vivre cette naissance le plus naturellement possible. Ainsi, comme je le souhaitais, j’ai pu profiter du bain chaud de l’hôpital. Bercée par l’eau et les mantras que j’écoutais dans la salle de travail, mes bébés se préparaient calmement à naître. Jun était en position idéale, la tête en bas. Satya gardait la tête haute. Le siège n’était donc pas encore écarté. Jun est né sans aucun souci. Puis, la gynécologue a pris son échographe pour voir comment était positionné Satya avant de m’inviter à pousser. Et… il avait la tête en bas, prêt à sortir ! La gynécologue était la plus surprise de nous 3 ! Heureuse et souriante, j’ai pris mon souffle et 10 minutes plus tard, Satya rejoignait ce monde, la tête la première. A travers ce témoignage que je partage avec vous, je remercie aussi Hélène et Frédéric. Sans la Communication Connectée, sans la confiance que m’a donnée mon bébé à travers cet échange prénatal, je ne pense pas que j’aurais pris le risque d’embarquer Satya dans un accouchement qui aurait pu s’avérer compliqué et traumatisant. Merci la CoCo ! Merci à la vie pour ce cadeau ! Nos jumeaux ont maintenant 2 ans ½. Ils se portent à merveille. De mon côté, je ne pratique plus beaucoup la CoCo depuis leur naissance. J'ai trop souvent le sentiment de ne pas être suffisamment centrée pour être à leur écoute, la crainte de privilégier davantage mes propres désirs ou peurs... Mais finalement, peut-être que c'était « juste » ça que la Communication Connectée devait m'apporter ? Une naissance heureuse... Véronique J. Belgique ![]() La Communication Connectée a accompagné Frédéric et Hélène au cours de la grossesse de leur deuxième enfant. Ils se demandent si bébé aurait envie d'être écouté aussi pendant la naissance elle-même... Nous racontons régulièrement à notre bébé comment va se préparer la naissance. Il faut dire que de manière inattendue, nous changeons de sage-femme à deux jours de l’accouchement. Le projet d'accouchement à domicile se transforme, on ira à l'hôpital finalement. Heureusement, la nouvelle sage-femme est une amie - qui pratique depuis longtemps sa propre version de la Communication Connectée (CoCo) - on est pleinement en confiance avec elle. Notre bébé nous dit qu’à priori, il ne ressent pas de besoin d’une CoCo pendant l’accouchement. Le plus important est simplement que nous soyons pleinement présent au passage qui s’accomplit. Et quel beau passage ! L’accouchement se passe simplement et dès sa sortie, Hélène - elle-même blottie dans mes bras - prend le bébé tout contre elle. Ce n’est qu’une demie heure plus tard que nous nous rendons compte tout d’un coup : hé, mais on n’a pas pensé à regarder... c’est une fille ou un garçon ? Délicatement, on la détache légèrement de nous. C’est une fille qui est venue nous rejoindre au milieu de la nuit. Et c’est moi, son papa qui - une heure plus tard - la prend en peau-à-peau et m’endors avec elle pour son premier sommeil hors du ventre ! Lors de l'une des premières communications connectées après sa naissance, notre fille confirme que le prénom qui nous paraît le plus juste – Noémie – lui convient bien. Bienvenue, Noémie ! Elle veut aussi nous dire quelque chose. Elle a « compris » qu’elle était une fille. Et elle a une question pour sa maman : « Qu’est-ce que ça a représenté pour toi, maman, d’être un fille ? ». Belle question, pour démarrer une vie sur terre. Le lendemain matin, nous rentrons à la maison où Raphaël, notre fils aîné qui était chez ses grands-parents, nous retrouve. C’est notre premier soir à quatre ! Vers 20 heures, c’est moi, Frédéric, qui accompagne Raphaël dans sa chambre. Ce soir, le coucher dure des plombes ! Raphaël est assez calme dans mes bras, mais il dit « non, pas au lit ! » dès que je fais mine de le coucher. À plusieurs reprises, il demande sa maman, mais je sens que ce n’est pas une vraie demande, plutôt une manière de repousser le moment de dormir. Comme il est calme, je me dis que je vais simplement le garder encore 5 minutes dans mes bras, mais à chaque fois que je veux le coucher, il se met à crier à nouveau « non, pas au lit ! ». À un moment donné, je regarde la montre, il est 21h30, ça fait une heure et demi que je suis dans sa chambre ! Je m’apprête à faire une CoCo avec Raphaël, quand il me dit tout d’un coup (à voix haute) « mon lit, papa ! ». Et bien, voilà qui est inattendu. Je rejoins Hélène au salon qui me dit que - voyant que le coucher durait si longtemps - elle vient de terminer une communication connectée (à distance) avec Raphaël ! Et il avait quelque chose à partager : « il sent son papa profondément heureux » ! Et ça lui donne de l’énergie. Hélène lui a répondu (en pensée) : « Je suis super contente que tu sentes ton papa aussi heureux, et que ça te donne de l’énergie… mais il est très tard. Tu peux garder ce goût de bonheur tout au fond de toi et en même temps diminuer ton énergie pour passer une nuit toute douce ». Là-dessus, Raphaël n’a pas d’autre question ou d’autre chose à partager et Hélène clôture la conversation. Merci à la Communication Connectée d’avoir aidé Raphaël à trouver le sommeil. Et à Hélène et à moi-même de profiter d’une soirée à deux. Une soirée où nous goûtons profondément le plaisir de notre première soirée à la maison, en famille, avec… nos deux enfants ! Frédéric L. Belgique Hélène et Frédéric aiment écouter leur bébé tout au long de la grossesse. Et parfois, ils ont besoin, chacun, de prendre un temps pour eux. Pour écouter ce qui se joue en eux aussi... Il faut qu'Hélène parvienne à dormir la nuit !![]() Avec tous les changements que la grossesse amène, Hélène et moi sentons aussi régulièrement le besoin de communiquer avec notre propre sagesse. En voici un exemple : à dix jours du terme, Hélène se sent épuisée. C’est d’autant plus vexant qu’elle a eu la chance de pouvoir prendre plusieurs semaines de congé parental avant la naissance pour faire des « réserves » pour après l’accouchement. Le souci, c’est qu’elle dort très peu la nuit, ces derniers temps. Elle essaie de faire des siestes la journée, mais malgré sa fatigue elle n’y arrive pas non plus. La nuit, elle se réveille de temps à autre pour boire un verre d'eau, aller au toilettes ou manger, comme beaucoup de femmes en fin de grossesse. Mais le vrai problème, c’est que vers 22 heures, elle est tout d’un coup réveillée et en pleine forme jusqu’au moins 02 heures du matin ! Elle va alors au salon, se fait un feu de bois, s’assoit dans un fauteuil confortable, caresse bébé à travers le ventre et lui parle. Parfois, seule dans la nuit, elle a le temps de réfléchir à ces complications qui pourrait survenir. À d'autres moments, elle est très impatiente de rencontrer notre bébé. Un matin, Hélène démarre une Communication Connectée (CoCo) avec sa propre sagesse pour essayer de comprendre pourquoi elle n’arrive pas à dormir avant deux heures du matin, alors même qu’elle est épuisée. Est-ce lié aux peurs qui surviennent parfois la nuit ? « Non ». À l’impatience que bébé vienne ? « Non ». Hélène essaie une piste plus générale. Faut-il comprendre ce qui se joue la nuit ? « Oui ». Est-ce que ce qui se joue est plutôt confortable ? « Oui ». C’est vrai, se dit Hélène. « En fait, j’aime bien ce moment où je suis toute seule avec bébé dans une maison toute silencieuse, toute noire. Moi, bébé, le silence. » Le teste musculaire confirme. « En fait, j’ai besoin de ce moment là avec bébé, c’est important pour moi ». Le test confirme toujours. Mais alors quelle est la solution ? Hélène a besoin de ces heures de sommeil. Je suis à côté d’Hélène pendant la conversation et une suggestion me vient : « est-ce que tu pourrais avoir des moments juste toi, le bébé et le silence en journée ? » Hélène réfléchit. D’abord ça lui paraît difficile à concevoir. Avec la lumière du jour, ce n’est pas pareil et puis je travaille à la maison, elle n'est pas vraiment seule en journée. Mais en y réfléchissant, pourquoi pas ? Le test confirme que c’est une bonne piste. Du coup, peu après la conversation, après avoir déposé Raphaël à l’école, je m’installe avec mon ordinateur dans un café près de chez nous pour travailler et laisser la maison pour Hélène toute seule. Elle se fait un feu, s’assoit dans le fauteuil et se met à caresser bébé sous son ventre. Elle profite pleinement de cette solitude à deux. Le soir, Hélène dort comme un bébé ! Les jours suivants confirment qu’elle a mis le doigt sur un vrai besoin. Quand elle s’offre des plages de solitude avec notre bébé en journée, elle dort très bien ; sinon elle se retrouve pleine d’énergie le soir, et se couche tard dans la nuit, après avoir passé quelques heures avec le bébé dans le salon. Moi aussi, en tant que papa, j’ai besoin de présence silencieuse avec notre bébé... Le temps est étrangement suspendu ces jours-ci. Nous avons passé ensemble une matinée joyeuse Quelques jours plus tard, à une semaine du terme, c’est à mon tour de faire une CoCo avec ma propre sagesse. Nous passons des très beaux jours, Hélène et moi, dans cette période particulière où bébé pourrait arriver d'un moment à l'autre. Maintenant, ou demain, ou seulement d’ici une à deux, voire trois semaines. Le temps est étrangement suspendu ces jours-ci. Nous avons passé ensemble une matinée joyeuse, mais à midi je sens que la présence d’Hélène m’irrite. Pareil dans l’après-midi quand on se recroise. D’où me vient cette irritation ? Je n’y vois pas clair. Je profite d’embouteillages en voiture, en allant chercher notre fils à la crèche, pour consulter ma sagesse à travers une CoCo.
- Est-ce lié à Hélène ? « Oui ». - Est-ce quelque chose qu’Hélène a dit ou fait ? « Non ». - À ma façon de réagir à Hélène ? « Oui ». - (je m’écoute…) Est-ce que Hélène parle trop pour moi ? « Oui ». Hélène ne parle pas plus que d’habitude, elle est simplement pleine de joie à préparer un tas de petites choses pour l’arrivée de bébé, et elle m’en parle régulièrement. En prenant le temps de m’écouter, je me rends compte que c’est comme si je rentrais dans une forme de bulle pour la naissance. Le test musculaire confirme. Les paroles joyeuses sur ces petites choses du quotidien m’irritent parce que je n’avais pas pris conscience de mon besoin de rentrer, avec Hélène, dans une présence plus profonde, plus silencieuse, plus spirituelle pour ces jours particuliers où bébé s’apprête à arriver. Par rapport au miracle de sa naissance à venir, les paroles qu’on s’échange me paraissent un peu futiles. Le test confirme encore. Je suis heureux d’avoir pris le temps d’explorer ce qui se cachait derrière mon irritation. J’ai besoin d’avoir, de temps en temps, des moments où Hélène, le bébé et moi sommes à trois, reliés, dans les bras, tout en silence. Sur le coup, je sens que mon irritation s’envole. Le soir, quand Raphaël est couché, j’en parle à Hélène et nous passons 10 minutes silencieuses tous les deux avec bébé. Oui, c’est vraiment ça dont j’avais besoin ! Ca me fait un bien fou. Demain, je vous raconterai la naissance de notre bébé et les premières CoCo "au-dehors"... Frédéric L. Belgique ![]() Hélène et Frédéric attendent un nouvel enfant. La 1ère Communication Connectée avec ce bébé in-utéro a eu lieu quelques jours à peine après la conception. La deuxième arrive peu de temps après... Ce soir, c'est moi qui mène la conversation, Hélène est couchée à côté de moi. Nous avons envie de demander à notre bébé s'il est d’accord que nous commencions à partager la nouvelle de sa venue. Le bébé n’a pas encore un mois, mais nous sentons qu’attendre les trois mois habituels ne serait pas juste pour nous. La réponse du bébé nous surprend. En fait, il a besoin qu’on en parle. À quelqu’un en particulier ? « Oui ». On cherche, ce n’est pas la famille, ni des amis… Il s’agit des sages-femmes avec lesquelles nous voulons cheminer. Pourquoi ? Non pas parce qu’il serait inquiet d’un aspect médical... Simplement parce qu’il a envie de rencontrer celles qui vont l’accompagner. Et pour toutes les autres personnes – amis proches ou famille – pas de problème pour l’annoncer, mais ce n’est pas un besoin pour notre bébé. Au-delà de ce sujet, y a-t-il quelque chose d'autre que notre bébé a envie d’aborder ? « Non ». De notre côté, rien d’autre non plus. Beaucoup de choses se passent de paroles. Nous restons encore connectés un bon moment en silence... Hmmm c’est bon. Et puis nous clôturons la connexion. Tout au long de la grossesse, nous aurons des conversations régulières de ce genre avec notre bébé. Il s’agit souvent de moments privilégiés qui nous ramènent à quelque chose de simplet et d’essentiel : la joie d’être là, réunis par la vie. Parfois, comme pour la question « es-tu d’accord que nous annoncions ta venue ? », nous entamons la conversation avec une question pour notre bébé, car nous avons envie de l’associer aux décisions autour de la grossesse. Par exemple, il nous faut décider si nous voulons faire quelque chose de particulier avec le placenta après la naissance. Pourquoi décider seul ? Demandons à bébé s’il a une envie particulière. (Dans ce cas-ci, notre bébé nous répond en substance : « ça m’est tout à fait égal, après la naissance, je serai déjà passé à autre chose »). Et souvent, nous entamons la conversation sans sujet particulier, nous ouvrons simplement un espace pour écouter notre bébé. Un jour, il veut nous partager une émotion très inconfortable : il est profondément triste de quitter le monde duquel il vient (tout en étant joyeux de venir nous rejoindre). Ce n’est pas très plaisant à entendre pour nous, mais nous essayons d’accueillir cette émotion qui semble faire partie de son chemin vers nous. Une autre fois, au contraire, c’est une sensation joyeuse qu’il veut partager avec nous. Il adore grandir ! Et nous, on adore le sentir si près de nous (on dit « il », car nous ne découvrirons qu’il s’agit d’une fille qu'après la naissance). Demain, je vous parlerai de deux CoCo qu’Hélène et moi avons faites avec nos propres sagesses et qui nous ont aidés à goûter profondément à la joie de cette grossesse. Frédéric L. Belgique Le test de grossesse qui confirme nos espoirsFrédéric et Hélène ont un garçon de 2 ans ½ qui leur a "annoncé" - au cours d'une Communication Connectée - qu'un petit frère ou qu'une petite soeur était venu.e se loger au creux du ventre d'Hélène. C'était encore très tôt pour faire un test de grossesse. Ils ont très envie d'y croire, mais restent très prudents aussi. Jusqu'à ce fameux test... ![]() Le retard de règles s’installe et nous faisons enfin le test de grossesse, pendant un petit week-end que nous passons en amoureux, juste à deux. Et là, tout se confirme, ô bonheur ! Une petite âme est bien venue nous rejoindre. Hélène et moi dansons dans la chambre d’hôtel, une joie immense s’empare de nous. C’est merveilleux de goûter cette nouvelle pendant un week-end en amoureux. Hélène répète en boucle « c'est génial, c'est génial ! »... Impossible de l'arrêter ! Nous avions déjà entendu que les jeunes enfants savent souvent - avant leurs parents - quand un bébé s'installe et voilà que, chez nous, Raphaël s'en est fait le messager. (D’ailleurs, quand nous annonçons quelques jours plus tard à la crèche que nous attendons un bébé, la puéricultrice nous dit que Raphaël lui avait déjà annoncé la nouvelle... il y a 15 jours !) De retour à la maison après notre petit week-end, nous annonçons à Raphaël la nouvelle (qui n’en est probablement pas une pour lui) : il y a bien un bébé dans le ventre d’Hélène ! Raphaël écoute attentivement et comprend bien la chose. À deux reprises, il demande à voir le bébé et il est déçu qu’il soit « caché» sous la peau ! Le soir venu, il ne veut pas se brosser les dents ni prendre son bain. J’arrive, avec des ruses, à l’amener à la salle de bain, mais il fait diversions sur diversions. Quand j’arrête les jeux et lui explique qu’on va se brosser les dents, il commence à pleurer, va vers la porte et demande sa maman. Hélène est fatiguée et a besoin de silence. Mon rôle, en ce moment, est de protéger le temps qu’elle veut s’accorder. Quand je retiens Raphaël qui veut aller chez sa maman, la crise éclate ! Il hurle en restant sur place, tape des pieds. Je ne peux pas le prendre dans les bras, quand je l’approche il est prêt à mordre et à frapper. Il rentre dans une telle frénésie qu’il termine couché, par terre, à hurler sans bouger. Comment se sent PAPA par rapport à l’arrivée du bébé ? Je démarre une communication connectée. Il n’a pas besoin de dire ou d’exprimer mais « d’entendre » quelque chose. De la part de son papa. Ma première suggestion est la bonne : tu veux savoir comment je me sens par rapport à l’arrivée de bébé ? « Oui ». Je m’adresse alors à Raphaël qui, dès les premières paroles, arrête d’hurler et me regarde fermement dans les yeux. Je lui raconte la joie débordante que j’ai eue quand on a eu confirmation de la présence du bébé avec le test de grossesse. Et que depuis, je suis toujours tout heureux par rapport à cette nouvelle. Que je n’y pense pas tout le temps, mais dès que j’y pense, j’ai un sourire qui s’accroche à mes lèvres. Raphaël est d’une concentration impressionnante, il ne perd pas une miette de ce que je dis. Quand j’ai fini de parler, tout joyeux il passe rapidement à tout à fait autre chose – comme si la crise à l’instant n’avait jamais eu lieu – et me raconte qu’un monsieur est venu dans l'après-midi pour relever les compteurs d’eau (!). Je retourne à notre communication connectée et demande s’il y a autre chose à échanger, la réponse est « non ». Je clôture la conversation. Entretemps, Raphaël est tout affairé à jouer, mais la donne n’a pas changé – c'est le moment de prendre le bain. Après quelques minutes de jeux, je propose à Raphaël de l'aider à se déshabiller. Il ne veut pas, et comme parfois dans ces cas-là, j’hésite : essayer d’imposer le cadre car il est vraiment l’heure du bain, ou le suivre dans son rythme ? Cette fois, j’opte pour le déshabiller un peu malgré lui, mais les hurlements recommencent aussi promptement. Hélène a dû entendre cela, elle a fini de se reposer et vient prendre la relève. Les cris résonnent beaucoup dans la petite salle de bain, je suis content de sortir quelques instants au calme dans le couloir. Et le chat, dans tout ça ?Hélène démarre une nouvelle communication connectée. Raphaël veut poser la même question… mais à destination du chat, cette fois ! Comment notre chat se sent-il par rapport à l’arrivée du bébé ? La question peut paraître incongrue, mais pour nous, elle ne l’est pas tant que ça. Notre chat, qui n’avait plus dormi depuis des mois dans notre lit la nuit, nous a rejoint chaque soir depuis la conception ! C’était d’ailleurs un autre indice qui nous avait donné confiance qu’un bébé était bien venu nous rejoindre. Les animaux et les enfants ont peut-être encore des antennes par rapport à l’arrivée des bébés que nous, adultes, avons souvent perdues ?
Comme Hélène n'est pas dans la peau du chat, elle ne peut pas répondre à sa place. Mais en communication connectée, Raphaël nous dit que l’important pour lui était simplement que sa question soit entendue. Le chat n’étant pas loin, Hélène lui passe le message – « Raphaël voudrait savoir comment tu te sens par rapport à l’arrivée de notre bébé ». Entretemps Raphaël s’est à nouveau calmé, de manière aussi nette et spectaculaire que la fois précédente, et le voilà qui rentre plein d’entrain dans la baignoire. Le reste de la soirée et le coucher se passent tout aussi facilement... Demain, je vous raconterai notre deuxième CoCo avec bébé... Frédéric L. Belgique Frédéric et Hélène ont commencé à utiliser la communication connectée à partir de la naissance de leur premier enfant, Raphaël. Avec leur deuxième enfant, ils ont pratiqué la « CoCo » dès la grossesse. Comme vous le verrez, ils l’utilisent aussi régulièrement pour dialoguer avec leur propre sagesse. Voici l’histoire d’une grossesse, racontée par un papa... L’annonce du grand frère... |
Qui écrit ?Ici, c'est la page des parents qui ont envie de raconter leur expérience avec la communication connectée. Comment ça se passe pour eux, qu'est-ce que ça change à la maison, qu'est-ce ça leur a apporté... Categories
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