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Une « empreinte gémellaire »... Kesako ?

29/6/2015

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J'ai découvert la Communication Connectée (CoCo) assez tard, ma fille avait déjà 3 ans. En une semaine, j’ai dévoré le livre - J'ai tant de choses à dire - qui explique la technique et je me suis lancée aussitôt. Ca a directement bien marché pour moi, avec le test musculaire. Et puis j'ai eu envie d'aller plus loin. D'être accompagnée aussi, par quelqu'un qui pratiquait déjà la technique, rassurée peut-être... Alors j’ai contacté Charlotte W., une formatrice à la CoCo. Elle m’a offert mes premières baguettes et... une initiation inoubliable.

Ma fille Mia (3 ans) aime beaucoup jouer. J'avais remarqué que souvent, le thème de la gémellité était bien présent dans ses activités. Par exemple, elle joue souvent avec ses deux petits lionceaux en peluche. Elle les appelle « Petite Mia « et « Oscar ». Elle a reçu Petite Mia en premier, puis Oscar est arrivé 6 mois plus tard (sa grand-mère avait acheté une deuxième peluche - au cas où la première se perdrait - et Mia l’a trouvée dans une armoire !). Mia aime aussi se faire appeler Princesse Leia et elle nous dit que son frère jumeau - Luc Skywalker, je n'invente rien ! - est « resté dans le ventre de maman et qu’il arrivera plus tard ».

J’observe ses jeux avec amusement, les enfants se créent souvent des mondes imaginaires. Et pourtant, c’est lors de cette rencontre avec Charlotte, en privé dans mon salon, que je comprends enfin ce que raconte Mia à travers ses moments de jeux.

Lors de cette rencontre "CoCo", nous nous sommes connectées - Charlotte et moi, l’une après l’autre - à une « âme » qui avait un message à me délivrer. Une âme que j’avais sentie très présente juste après la naissance de ma fille. Cela avait été difficile de mettre des mots dessus à l'époque. Mais à présent, nous avions tout l'espace pour nous parler. 

Je commence par questionner cette âme pour vérifier s'il s'agit bien de celle que j'avais sentie si fortement 3 ans auparavant. « Oui ! ». Plus précisément, il s'agit du jumeau de Mia. Un jumeau qui n’est pas resté, un jumeau "perdu". Il me confie ensuite qu'il aimerait se réincarner peut-être plus tard. Et surtout qu'il se sent heureux d'avoir pu être entendu. D'avoir pu prendre sa place.

De mon côté, je me sens légère et libérée. Je n’avais pas eu, à l'époque, de perte physique d’un jumeau lors de la grossesse de Mia… mais mon ressenti et les jeux de Mia ont pris tout d'un coup, au cours de cette Communication Connectée, un sens évident à mes yeux. J’ai enfin pu mettre des mots sur mon ressenti. J’étais émue et touchée d’avoir fait cette rencontre, tellement sacrée pour moi. 

Charlotte venait de m'apporter cette petite pierre que je cherchais, je pouvais maintenant continuer mon chemin de façon autonome avec la Communication Connectée, je me sentais prête. 

Depuis, j’utilise la CoCo presque tous les jours, pour moi ou pour notre fille. J’ai d'ailleurs initié mon compagnon à la méthode. Et de le voir pratiquer avec tant de facilité m’a encore plus encouragée à l’intégrer dans le quotidien. Mon compagnon a même fabriqué une petite paire de baguettes pour notre fille, qui sont maintenant toujours dans mon sac… Mes "baguettes de voyage", en somme ! 

Céline A.
Belgique

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La Communication Connectée m'a donné confiance pour accoucher par voie basse, plutôt que par césarienne

29/6/2015

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J’ai découvert la Communication Connectée (CoCo) alors que j’étais enceinte de 2 petits garçons, des faux-jumeaux que nous avons appelés Satya et Jun. La grossesse se passait très bien. Jun et Satya s’étaient naturellement positionnés en « tête / bêche », soit la position qui leur offrait le plus d’espace à chacun. Les semaines passaient, nos bébés grandissaient bien. Puis arriva le moment où l’espace « habitable » n’était plus extensible. Jun avait la tête en bas et Satya se trouvait au-dessus de Jun, en siège. Il devenait matériellement impossible à Satya de se retourner pour naître par la tête. Ma gynécologue envisageait donc la césarienne. 

Mon bébé me donne la confiance dont j'ai besoin pour insister  

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Je tenais beaucoup à accoucher naturellement comme pour mes 2 premiers enfants. Tout se passait très bien, alors pourquoi ne pas croire au miracle pour la fin de cette grossesse ? On m’avait parlé de ces bébés qui se retournent pendant l’accouchement, après l’expulsion de leur frère ou de leur sœur jumelle... Alors pourquoi pas la même chose pour Satya ? 

J’ai donc fait une CoCo avec eux et en particulier avec Satya pour lui demander s'il pensait pouvoir se retourner afin de naître par la tête. Il m’a simplement répondu « oui ». 

À partir de là, j’avais encore plus confiance en mon bébé et dans le fait que tout se passerait bien. Je ne savais pas quand Satya allait se retourner mais il était devenu évident pour moi que je devais tenter l’accouchement par voie naturelle.


J’ai donc continué à « batailler » avec ma gynécologue et il aura fallu la complicité de la sage-femme pour la convaincre le jour de mon entrée à la clinique. Une seule condition fût posée : me faire administrer la péridurale pour pouvoir très rapidement passer en salle d’opération en cas de complication. 

Nous venions de gagner le droit de vivre cette naissance le plus naturellement possible. 


Ainsi, comme je le souhaitais, j’ai pu profiter du bain chaud de l’hôpital. Bercée par l’eau et les mantras que j’écoutais dans la salle de travail, mes bébés se préparaient calmement à naître. Jun était en position idéale, la tête en bas. Satya gardait la tête haute. Le siège n’était donc pas encore écarté.

Jun est né sans aucun souci. Puis, la gynécologue a pris son échographe pour voir comment était positionné Satya avant de m’inviter à pousser. Et… il avait la tête en bas, prêt à sortir ! La gynécologue était la plus surprise de nous 3 ! Heureuse et souriante, j’ai pris mon souffle et 10 minutes plus tard, Satya rejoignait ce monde, la tête la première. 

A travers ce témoignage que je partage avec vous, je remercie aussi Hélène et Frédéric. Sans la Communication Connectée, sans la confiance que m’a donnée mon bébé à travers cet échange prénatal, je ne pense pas que j’aurais pris le risque d’embarquer Satya dans un accouchement qui aurait pu s’avérer compliqué et traumatisant.  

Merci la CoCo ! Merci à la vie pour ce cadeau !  

Nos jumeaux ont maintenant 2 ans 
½. Ils se portent à merveille.

De mon côté, je ne pratique plus beaucoup la CoCo depuis leur naissance. J'ai trop souvent le sentiment de ne pas être suffisamment centrée pour être à leur écoute, la crainte de privilégier davantage mes propres désirs ou peurs... Mais finalement, peut-être que c'était « juste » ça que la Communication Connectée devait m'apporter ? Une naissance heureuse... 

Véronique J.
Belgique


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Pas besoin de Communication Connectée pour ma naissance...

27/6/2015

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La Communication Connectée a accompagné Frédéric et Hélène au cours de la grossesse de leur deuxième enfant. Ils se demandent si bébé aurait envie d'être écouté aussi pendant la naissance elle-même...

Nous racontons régulièrement à notre bébé comment va se préparer la naissance. Il faut dire que de manière inattendue, nous changeons de sage-femme à deux jours de l’accouchement. Le projet d'accouchement à domicile se transforme, on ira à l'hôpital finalement. Heureusement, la nouvelle sage-femme est une amie - qui pratique depuis longtemps sa propre version de la Communication Connectée (CoCo) - on est pleinement en confiance avec elle. 

Notre bébé nous dit qu’à priori, il ne ressent pas de besoin d’une CoCo pendant l’accouchement. Le plus important est simplement que nous soyons pleinement présent au passage qui s’accomplit.

Et quel beau passage ! L’accouchement se passe simplement et dès sa sortie, Hélène - elle-même blottie dans mes bras - prend le bébé tout contre elle. Ce n’est qu’une demie heure plus tard que nous nous rendons compte tout d’un coup : hé, mais on n’a pas pensé à regarder... c’est une fille ou un garçon ? Délicatement, on la détache légèrement de nous. C’est une fille qui est venue nous rejoindre au milieu de la nuit. Et c’est moi, son papa qui - une heure plus tard - la prend en peau-à-peau et m’endors avec elle pour son premier sommeil hors du ventre !

Lors de l'une des premières communications connectées après sa naissance, notre fille confirme que le prénom qui nous paraît le plus juste – Noémie – lui convient bien. Bienvenue, Noémie ! Elle veut aussi nous dire quelque chose. Elle a « compris » qu’elle était une fille. Et elle a une question pour sa maman : « Qu’est-ce que ça a représenté pour toi, maman, d’être un fille ? ». Belle question, pour démarrer une vie sur terre.

Le lendemain matin, nous rentrons à la maison où Raphaël, notre fils aîné qui était chez ses grands-parents, nous retrouve. C’est notre premier soir à quatre ! Vers 20 heures, c’est moi, Frédéric, qui accompagne Raphaël dans sa chambre. Ce soir, le coucher dure des plombes ! Raphaël est assez calme dans mes bras, mais il dit « non, pas au lit ! » dès que je fais mine de le coucher. À plusieurs reprises, il demande sa maman, mais je sens que ce n’est pas une vraie demande, plutôt une manière de repousser le moment de dormir. Comme il est calme, je me dis que je vais simplement le garder encore 5 minutes dans mes bras, mais à chaque fois que je veux le coucher, il se met à crier à nouveau « non, pas au lit ! ». À un moment donné, je regarde la montre, il est 21h30, ça fait une heure et demi que je suis dans sa chambre ! Je m’apprête à faire une CoCo avec Raphaël, quand il me dit tout d’un coup (à voix haute) « mon lit, papa ! ». Et bien, voilà qui est inattendu.   

Je rejoins Hélène au salon qui me dit que - voyant que le coucher durait si longtemps - elle vient de terminer une communication connectée (à distance) avec Raphaël ! Et il avait quelque chose à partager : « il sent son papa profondément heureux » ! Et ça lui donne de l’énergie. 

Hélène lui a répondu (en pensée) : « Je suis super contente que tu sentes ton papa aussi heureux, et que ça te donne de l’énergie… mais il est très tard. Tu peux garder ce goût de bonheur tout au fond de toi et en même temps diminuer ton énergie pour passer une nuit toute douce ». Là-dessus, Raphaël n’a pas d’autre question ou d’autre chose à partager et Hélène clôture la conversation. 

Merci à la Communication Connectée d’avoir aidé Raphaël à trouver le sommeil. Et à Hélène et à moi-même de profiter d’une soirée à deux. Une soirée où nous goûtons profondément le plaisir de notre première soirée à la maison, en famille, avec… nos deux enfants !   

Frédéric L.
Belgique

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La Communication Connectée peur servir à dialoguer avec sa propre sagesse aussi !

26/6/2015

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Hélène et Frédéric aiment écouter leur bébé tout au long de la grossesse. Et parfois, ils ont besoin, chacun, de prendre un temps pour eux. Pour écouter ce qui se joue en eux aussi...

Il faut qu'Hélène parvienne à dormir la nuit !

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Avec tous les changements que la grossesse amène, Hélène et moi sentons aussi régulièrement le besoin de communiquer avec notre propre sagesse. En voici un exemple : à dix jours du terme, Hélène se sent épuisée. C’est d’autant plus vexant qu’elle a eu la chance de pouvoir prendre plusieurs semaines de congé parental avant la naissance pour faire des « réserves » pour après l’accouchement. Le souci, c’est qu’elle dort très peu la nuit, ces derniers temps. Elle essaie de faire des siestes la journée, mais malgré sa fatigue elle n’y arrive pas non plus. La nuit, elle se réveille de temps à autre pour boire un verre d'eau, aller au toilettes ou manger, comme beaucoup de femmes en fin de grossesse. Mais le vrai problème, c’est que vers 22 heures, elle est tout d’un coup réveillée et en pleine forme jusqu’au moins 02 heures du matin ! Elle va alors au salon, se fait un feu de bois, s’assoit dans un fauteuil confortable, caresse bébé à travers le ventre et lui parle. Parfois, seule dans la nuit, elle a le temps de réfléchir à ces complications qui pourrait survenir. À d'autres moments, elle est très impatiente de rencontrer notre bébé.

Un matin, Hélène démarre une Communication Connectée (CoCo) avec sa propre sagesse pour essayer de comprendre pourquoi elle n’arrive pas à dormir avant deux heures du matin, alors même qu’elle est épuisée. Est-ce lié aux peurs qui surviennent parfois la nuit ? « Non ». À l’impatience que bébé vienne ? « Non ». Hélène essaie une piste plus générale. Faut-il comprendre ce qui se joue la nuit ? « Oui ». Est-ce que ce qui se joue est plutôt confortable ? « Oui ». C’est vrai, se dit Hélène. « En fait, j’aime bien ce moment où je suis toute seule avec bébé dans une maison toute silencieuse, toute noire. Moi, bébé, le silence. » Le teste musculaire confirme. « En fait, j’ai besoin de ce moment là avec bébé, c’est important pour moi ». Le test confirme toujours. Mais alors quelle est la solution ? Hélène a besoin de ces heures de sommeil.

Je suis à côté d’Hélène pendant la conversation et une suggestion me vient : « est-ce que tu pourrais avoir des moments juste toi, le bébé et le silence en journée ? » Hélène réfléchit. D’abord ça lui paraît difficile à concevoir. Avec la lumière du jour, ce n’est pas pareil et puis je travaille à la maison, elle n'est pas vraiment seule en journée. Mais en y réfléchissant, pourquoi pas ? Le test confirme que c’est une bonne piste. 

Du coup, peu après la conversation, après avoir déposé Raphaël à l’école, je m’installe avec mon ordinateur dans un café près de chez nous pour travailler et laisser la maison pour Hélène toute seule. Elle se fait un feu, s’assoit dans le fauteuil et se met à caresser bébé sous son ventre. Elle profite pleinement de cette solitude à deux. Le soir, Hélène dort comme un bébé ! Les jours suivants confirment qu’elle a mis le doigt sur un vrai besoin. Quand elle s’offre des plages de solitude avec notre bébé en journée, elle dort très bien ; sinon elle se retrouve pleine d’énergie le soir, et se couche tard dans la nuit, après avoir passé quelques heures avec le bébé dans le salon.

Moi aussi, en tant que papa, j’ai besoin de présence silencieuse avec notre bébé...

Le temps est étrangement suspendu ces jours-ci. Nous avons passé ensemble une matinée joyeuse Quelques jours plus tard, à une semaine du terme, c’est à mon tour de faire une CoCo avec ma propre sagesse. Nous passons des très beaux jours, Hélène et moi, dans cette période particulière où bébé pourrait arriver d'un moment à l'autre. Maintenant, ou demain, ou seulement d’ici une à deux, voire trois semaines. Le temps est étrangement suspendu ces jours-ci. Nous avons passé ensemble une matinée joyeuse, mais à midi je sens que la présence d’Hélène m’irrite. Pareil dans l’après-midi quand on se recroise. D’où me vient cette irritation ? Je n’y vois pas clair. Je profite d’embouteillages en voiture, en allant chercher notre fils à la crèche, pour consulter ma sagesse à travers une CoCo.

- Est-ce lié à Hélène ? « Oui ». 
- Est-ce quelque chose qu’Hélène a dit ou fait ? « Non ». 
- À ma façon de réagir à Hélène ? « Oui ». 
- (je m’écoute…) Est-ce que Hélène parle trop pour moi ? « Oui ». 

Hélène ne parle pas plus que d’habitude, elle est simplement pleine de joie à préparer un tas de petites choses pour l’arrivée de bébé, et elle m’en parle régulièrement. En prenant le temps de m’écouter, je me rends compte que c’est comme si je rentrais dans une forme de bulle pour la naissance. Le test musculaire confirme. Les paroles joyeuses sur ces petites choses du quotidien m’irritent parce que je n’avais pas pris conscience de mon besoin de rentrer, avec Hélène, dans une présence plus profonde, plus silencieuse, plus spirituelle pour ces jours particuliers où bébé s’apprête à arriver. Par rapport au miracle de sa naissance à venir, les paroles qu’on s’échange me paraissent un peu futiles. Le test confirme encore. 

Je suis heureux d’avoir pris le temps d’explorer ce qui se cachait derrière mon irritation. J’ai besoin d’avoir, de temps en temps, des moments où Hélène, le bébé et moi sommes à trois, reliés, dans les bras, tout en silence. 

Sur le coup, je sens que mon irritation s’envole. Le soir, quand Raphaël est couché, j’en parle à Hélène et nous passons 10 minutes silencieuses tous les deux avec bébé. Oui, c’est vraiment ça dont j’avais besoin ! Ca me fait un bien fou.

Demain, je vous raconterai la naissance de notre bébé et les premières CoCo "au-dehors"...

Frédéric L.
Belgique
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Peut-on annoncer ta venue, bébé ?

25/6/2015

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Hélène et Frédéric attendent un nouvel enfant. La 1ère Communication Connectée avec ce bébé in-utéro a eu lieu quelques jours à peine après la conception. La deuxième arrive peu de temps après... 

Ce soir, c'est moi qui mène la conversation, Hélène est couchée à côté de moi. Nous avons envie de demander à notre bébé s'il est d’accord que nous commencions à partager la nouvelle de sa venue. Le bébé n’a pas encore un mois, mais nous sentons qu’attendre les trois mois habituels ne serait pas juste pour nous. 

La réponse du bébé nous surprend. En fait, il a besoin qu’on en parle. À quelqu’un en particulier ? « Oui ». On cherche, ce n’est pas la famille, ni des amis… Il s’agit des sages-femmes avec lesquelles nous voulons cheminer. 

Pourquoi ? Non pas parce qu’il serait inquiet d’un aspect médical... Simplement parce qu’il a envie de rencontrer celles qui vont l’accompagner. 

Et pour toutes les autres personnes – amis proches ou famille – pas de problème pour l’annoncer, mais ce n’est pas un besoin pour notre bébé. Au-delà de ce sujet, y a-t-il quelque chose d'autre que notre bébé a envie d’aborder ? « Non ». De notre côté, rien d’autre non plus. Beaucoup de choses se passent de paroles. Nous restons encore connectés un bon moment en silence... Hmmm c’est bon. Et puis nous clôturons la connexion.

Tout au long de la grossesse, nous aurons des conversations régulières de ce genre avec notre bébé. Il s’agit souvent de moments privilégiés qui nous ramènent à quelque chose de simplet et d’essentiel : la joie d’être là, réunis par la vie.   

Parfois, comme pour la question « es-tu d’accord que nous annoncions ta venue ? », nous entamons la conversation avec une question pour notre bébé, car nous avons envie de l’associer aux décisions autour de la grossesse. Par exemple, il nous faut décider si nous voulons faire quelque chose de particulier avec le placenta après la naissance. Pourquoi décider seul ? Demandons à bébé s’il a une envie particulière. (Dans ce cas-ci, notre bébé nous répond en substance : « ça m’est tout à fait égal, après la naissance, je serai déjà passé à autre chose »). 

Et  souvent, nous entamons la conversation sans sujet particulier, nous ouvrons simplement un espace pour écouter notre bébé. Un jour, il veut nous partager une émotion très inconfortable : il est profondément triste de quitter le monde duquel il vient (tout en étant joyeux de venir nous rejoindre). Ce n’est pas très plaisant à entendre pour nous, mais nous essayons d’accueillir cette émotion qui semble faire partie de son chemin vers nous. Une autre fois, au contraire, c’est une sensation joyeuse qu’il veut partager avec nous. Il adore grandir ! 

Et nous, on adore le sentir si près de nous (on dit « il », car nous ne découvrirons qu’il s’agit d’une fille qu'après la naissance).

Demain, je vous parlerai de deux CoCo qu’Hélène et moi avons faites avec nos propres sagesses et qui nous ont aidés à goûter profondément à la joie de cette grossesse. 

Frédéric L.
Belgique

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Bébé est bien là, comme il l'avait dit en Communication Connectée...

23/6/2015

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Le test de grossesse qui confirme nos espoirs 

Frédéric et Hélène ont un garçon de 2 ans ½ qui leur a "annoncé" - au cours d'une Communication Connectée - qu'un petit frère ou qu'une petite soeur était venu.e se loger au creux du ventre d'Hélène. C'était encore très tôt pour faire un test de grossesse. Ils ont très envie d'y croire, mais restent très prudents aussi. Jusqu'à ce fameux test...
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Le retard de règles s’installe et nous faisons enfin le test de grossesse, pendant un petit week-end que nous passons en amoureux, juste à deux. 
Et là, tout se confirme, ô bonheur ! Une petite âme est bien venue nous rejoindre. Hélène et moi dansons dans la chambre d’hôtel, une joie immense s’empare de nous. C’est merveilleux de goûter cette nouvelle pendant un week-end en amoureux. Hélène répète en boucle « c'est génial, c'est génial ! »... Impossible de l'arrêter !

Nous avions déjà entendu que les jeunes enfants savent souvent - avant leurs parents - quand un bébé s'installe et voilà que, chez nous, Raphaël s'en est fait le messager. (D’ailleurs, quand nous annonçons quelques jours plus tard à la crèche que nous attendons un bébé, la puéricultrice nous dit que Raphaël lui avait déjà annoncé la nouvelle... il y a 15 jours !)

De retour à la maison après notre petit week-end, nous annonçons à Raphaël la nouvelle (qui n’en est probablement pas une pour lui) : il y a bien un bébé dans le ventre d’Hélène ! Raphaël écoute attentivement et comprend bien la chose. À deux reprises, il demande à voir le bébé et il est déçu qu’il soit « caché» sous la peau !

Le soir venu, il ne veut pas se brosser les dents ni prendre son bain. J’arrive, avec des ruses, à l’amener à la salle de bain, mais il fait diversions sur diversions. Quand j’arrête les jeux et lui explique qu’on va se brosser les dents, il commence à pleurer, va vers la porte et demande sa maman. Hélène est fatiguée et a besoin de silence. Mon rôle, en ce moment, est de protéger le temps qu’elle veut s’accorder. Quand je retiens Raphaël qui veut aller chez sa maman, la crise éclate ! Il hurle en restant sur place, tape des pieds. Je ne peux pas le prendre dans les bras, quand je l’approche il est prêt à mordre et à frapper. Il rentre dans une telle frénésie qu’il termine couché, par terre, à hurler sans bouger. 

Comment se sent PAPA par rapport à l’arrivée du bébé ?

Je démarre une communication connectée. Il n’a pas besoin de dire ou d’exprimer mais  « d’entendre » quelque chose. De la part de son papa. Ma première suggestion est la bonne : tu veux savoir comment je me sens par rapport à l’arrivée de bébé ? « Oui ». 

Je m’adresse alors à Raphaël qui, dès les premières paroles, arrête d’hurler et me regarde fermement dans les yeux. Je lui raconte la joie débordante que j’ai eue quand on a eu confirmation de la présence du bébé avec le test de grossesse. Et que depuis, je suis toujours tout heureux par rapport à cette nouvelle. Que je n’y pense pas tout le temps, mais dès que j’y pense, j’ai un sourire qui s’accroche à mes lèvres. 

Raphaël est d’une concentration impressionnante, il ne perd pas une miette de ce que je dis. Quand j’ai fini de parler, tout joyeux il passe rapidement à tout à fait autre chose – comme si la crise à l’instant n’avait jamais eu lieu – et me raconte qu’un monsieur est venu dans l'après-midi pour relever les compteurs d’eau (!). Je retourne à notre communication connectée et demande s’il y a autre chose à échanger, la réponse est « non ». Je clôture la conversation.     

Entretemps, Raphaël est tout affairé à jouer, mais la donne n’a pas changé – c'est le moment de prendre le bain. Après quelques minutes de jeux, je propose à Raphaël de l'aider à se déshabiller. Il ne veut pas, et comme parfois dans ces cas-là, j’hésite : essayer d’imposer le cadre car il est vraiment l’heure du bain, ou le suivre dans son rythme ? Cette fois, j’opte pour le déshabiller un peu malgré lui, mais les hurlements recommencent aussi promptement. Hélène a dû entendre cela, elle a fini de se reposer et vient prendre la relève. Les cris résonnent beaucoup dans la petite salle de bain, je suis content de sortir quelques instants au calme dans le couloir. 

Et le chat, dans tout ça ?

Hélène démarre une nouvelle communication connectée. Raphaël veut poser la même question… mais à destination du chat, cette fois ! Comment notre chat se sent-il par rapport à l’arrivée du bébé ? La question peut paraître incongrue, mais pour nous, elle ne l’est pas tant que ça. Notre chat, qui n’avait plus dormi depuis des mois dans notre lit la nuit, nous a rejoint chaque soir depuis la conception ! C’était d’ailleurs un autre indice qui nous avait donné confiance qu’un bébé était bien venu nous rejoindre. Les animaux et les enfants ont peut-être encore des antennes par rapport à l’arrivée des bébés que nous, adultes, avons souvent perdues ?

Comme Hélène n'est pas dans la peau du chat, elle ne peut pas répondre à sa place. Mais en communication connectée, Raphaël nous dit que l’important pour lui était simplement que sa question soit entendue. Le chat n’étant pas loin, Hélène lui passe le message – « Raphaël voudrait savoir comment tu te sens par rapport à l’arrivée de notre bébé ». 

Entretemps Raphaël s’est à nouveau calmé, de manière aussi nette et spectaculaire que la fois précédente, et le voilà qui rentre plein d’entrain dans la baignoire. Le reste de la soirée et le coucher se passent tout aussi facilement...

Demain, je vous raconterai notre deuxième CoCo avec bébé...

Frédéric L.
Belgique
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Le "début du début" d'une grossesse, au détour d'une Communication Connectée...

23/6/2015

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Frédéric et Hélène ont commencé à utiliser la communication connectée à partir de la naissance de leur premier enfant, Raphaël. Avec leur deuxième enfant, ils ont pratiqué la « CoCo » dès la grossesse. Comme vous le verrez, ils l’utilisent aussi régulièrement pour dialoguer avec leur propre sagesse. 
Voici l’histoire d’une grossesse, racontée par un papa...

L’annonce du grand frère... 
à laquelle on n’ose pas trop croire !

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Tout d’un coup au petit-déjeuner, Raphaël, notre fils de 2 ans ½,  rentre dans une crise impressionnante. Il hurle en boucle mais ses cris ne sont adressés à personne, il reste d’ailleurs debout dans une frénésie immobile. Rien ne le calme. Si on s’approche de lui, il nous repousse et redouble de cris. C’en est déconcertant, on ne sait pas comment l’aider. C’est la troisième fois qu’il a ce genre de crise en quelques jours. J’avais déjà fait des Communications Connectées (« CoCo ») avec lui dans des moments similaires, les jours précédents. Avec des résultats moyens, au mieux une accalmie provisoire, au pire, aucun changement. Ce qui se disait dans ces CoCo n’était pas dénué de sens, mais n’avait pas l’air d’être à la hauteur de ses crises vraiment impressionnantes.

Ça n’empêche, j’essaie à nouveau. Je me connecte à lui, en me mettant à quelques mètres de distance pour pouvoir me concentrer, tandis qu’Hélène reste à ses côtés. Notre fils a une question. Qui s’adresse à Hélène ou à moi, peu importe. Je fais de nombreuses suggestions pour trouver le thème de sa question, sans succès. Quand Hélène passe à côté de moi, j’en profite pour lui demander si elle n'aurait pas une idée. Elle me demande si c’est lié au fait « d’être enceinte ». Ça fait près d’un an qu’on espère l’arrivée d’un second enfant, alors la thématique est assez présente pour nous.  

Le test musculaire pour Raphaël répond « oui ». Je tiens une piste. 
- Tu veux savoir si Hélène est enceinte ?
- « Non » (ce n’est pas ça, sa question). 

J’essaye différentes pistes. La question se situe sur le plan corporel[1]. En tâtonnant, j’arrive à trouver sa question : « Pourquoi le bébé dans le ventre d’Hélène ne ressemble pas à un bébé ? ».

Euh... Est-ce que notre fils serait en train de nous annoncer que nous sommes enceintes ?! 

Nous avons déjà eu plusieurs espoirs déçus ces derniers mois, un ou deux jours de retard et puis au final pas de grossesse... Alors nous n’osons pas trop y croire, d'autant qu'il faudrait attendre cette fois-ci une bonne dizaine de jours pour qu'Hélène arrive à la fin de son cycle. C'est encore très tôt pour détecter une éventuelle grossesse, mais je réponds quand même à la question de notre fils. Je lui demande, toujours en CoCo, s’il veut qu’on donne la réponse à la part profonde de Raphaël (« non »), ou à sa part consciente, c'est-à-dire au Raphaël de 2 ans ½ (« oui »). Ça tombe bien, il vient de se calmer un peu. Je vais pouvoir m’adresser à lui en direct. 

Je lui dis ceci : « Je ne sais pas exactement ce que tu vois. En tout cas, au tout début d’une grossesse, il n’y a encore qu’un ensemble de cellules, donc j’imagine que ça ressemble plus à une petite boule qu’à un bébé. 
Plus la boule grandit et se développe, plus elle commencera à ressembler à un bébé. 
Mais peut-être que tu vois des choses sur un autre plan, avec des couleurs et des énergies ? Alors ça non plus, ça ne ressemble pas à un bébé comme on les dessine dans les livres. »

Raphaël est complètement sorti de sa folle frénésie et nous écoute attentivement. Et puis la transformation continue : le voilà devenu joyeux, puis et maintenant extatique. Il grimpe sur la table basse du salon, se met debout et bat l’air de ses petits bras en disant « Regardez, regardez ». Puis il lève les bras au ciel, dans une posture majestueuse, comme en signe de victoire. 

Il redescend ensuite de la table, tout heureux, débordant d’énergie. C’est extraordinaire, nous sommes médusés. Nous décidons de jouer avec lui encore un temps, nous irons un peu plus tard à la crèche ce matin. Nous n’arrivons pas à croire à la transformation... de l’ouragan au plein soleil, en 2 minutes ! Et en plus, un soleil qui s’installe fermement pour le reste de la journée.

L’épisode nous a profondément touchés et intrigués. Est-ce que Raphaël vient de nous annoncer l’arrivée d’un bébé ? Nous sommes impatients de savoir, mais il faudra encore attendre quelques – longs ! – jours pour faire un test de grossesse.

La toute première « coco » avec notre bébé (Avant même de faire un test de grossesse)...

Nous attendons un moment propice pour tenter une communication connectée avec le bébé qui nous a peut-être rejoint. Nous n’avons pas encore fait de test de grossesse, mais nous choisissons de faire confiance à ce qui s’est passé avec celui qui est peut-être en train de devenir « grand frère ». 

Le lendemain soir, le moment se présente. Raphaël vient de s’endormir, un calme profond règne dans la maison. Nous nous mettons au lit et c’est Hélène qui mène la conversation. Moi j’écoute avec un sourire comblé, mais les yeux déjà à moitié fermés sous la couette, je suis fatigué. 

Notre bébé donne son accord pour la communication. C’est un moment précieux, un peu suspendu. Nous restons d’abord un certain temps dans le plaisir de la connexion, dans la sensation profonde que le bébé est bien là, avant de combler le silence avec des mots. 

Hélène demande si le bébé a quelque chose à exprimer. « Oui». L’âme a envie de dire… qu’elle aime bien la façon dont je suis papa. En bref, pour elle, je suis un super papa. C’est tout, rien d’autre à signaler. Je suis preneur de ce genre de message !    

Hélène demande si l’âme a envie qu’on communique régulièrement. « Oui ». Tous les jours ? « Non ». Une fois par semaine ? « Oui », mais si nous [les parents] sommes ensemble, ou alors une conversation avec chacun de nous deux. Une conversation par semaine qui ne serait qu’avec l’un des deux parents ne serait pas suffisant pour elle. C’est ce rythme-là (une fois par semaine environ) qui va s’installer tout au long de la grossesse. 

Demain, je vous raconterai ce que le test de grossesse a révélé... Suspens, suspens !

Frédéric L.
Belgique

[1] Pour ceux qui utilisent la Communication Connectée, vous reconnaissez peut-être les 5 "els"qu’on utilise parfois pour débroussailler le chemin. Est-ce que la question se trouve sur le plan 1. corpor­el, 2. émotionnel, 3. relationnel, 4. mental / intellectuel ou 5. spirituel ?
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Chaque semaine, une communication connectée tout au long de la grossesse...

19/6/2015

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J'ai commencé ma 3ème grossesse sous le signe de la communication puisque j'étais enceinte d'à peine un mois quand j'ai découvert la Communication Connectée et l'utilisation des baguettes...

Au cours d'une des toutes premières communications connectées (CoCo), Émile – mon bébé – m'a demandé de prévoir chaque semaine un moment pour s'écouter et se rencontrer. J'ai gardé ce rythme tout au long de la grossesse. Avec souplesse... Des fois, la semaine s'allongeait et d'autres fois, je ressentais la nécessité de communiquer de façon plus rapprochée.

Lors de chacune de nos communications, je lui demandais s'il souhaitait me parler de quelque chose de matériel ou d'une émotion. Je pouvais également lui proposer un sujet précis si j'en éprouvais le besoin…

À chacune de mes grossesses, j'ai ressenti très clairement le sexe du bébé attendu. Pour ce 3ème enfant, cela n'a pas manqué et j'ai pu - avec son autorisation - lui demander confirmation. Cela a donné lieu a des échanges assez amusants avec lui, juste avant la 2ème échographie où nous allions pouvoir vérifier son sexe : il ne comprenait pas pourquoi nous souhaitions demander cette information au médecin… puisqu'il nous l'avait déjà donné en CoCo ! 



J'ai du lui expliquer que la Communication Connectée était quelque chose de nouveau pour moi et que j'avais besoin de faire mon expérience pour y croire pleinement. J'ai ajouté que - bien sûr - ce n'était pas de lui dont je doutais mais de la technique (et sans doute de mes ressentis aussi). Et oui, parfois nos enfants sont loin devant nous ! Et évidemment, après vérification, c'était bien un garçon ! L'échographe a du noter un certain manque de surprise de notre part... :-)


J'avais de fortes nausées de grossesse durant le premier trimestre et nous avons pu parler de la cela aussi. Même si j'ai compris que les choses venaient plutôt de mon côté, je n'ai malheureusement pas eu l'énergie à ce moment-là pour trouver des solutions au problème. Cependant, j'ai pu rassurer Émile sur mon bonheur de l'attendre, malgré les nausées, c'était déjà ça...  

Je me rappelle aussi que lors de la 1ère échographie, j'avais ressenti qu'Émile n'appréciait pas du tout les gestes de l'échographe. Au cours d'une CoCo, Émile a confirmé cela et nous avons pu en trouver la cause ensemble (dans un passé ancien, me semble t-il). Je lui ai alors dit qu'il avait le droit de prendre sa place et de dire quand un geste le dérangeait. Je lui ai aussi expliqué le sens de cet examen médical. Et chose amusante, lors d'un autre examen chez ma sage-femme, peu de temps après, celle-ci m'a confié : « Je suis très surprise de sentir votre bébé si présent et si réactif sous ma main alors qu'il est encore tout petit ! ». Il semble que le message soit bien passé et que mon bébé ait pu prendre toute sa place à présent.

Un bon souvenir également : un jour, son frère et sa sœur avaient passé un moment autour de mon ventre et, pour la première fois, avaient senti leur petit frère bouger. Émile a pu me dire, au cours d'une CoCo, combien il avait été heureux de se sentir aimé par eux !

Un autre souvenir en début de grossesse où je sentais qu'Émile "n'habitait" qu'un coté de mon utérus : une CoCo a révélé une tristesse chez lui, et lui a permis par la suite d'occuper pleinement tout l'espace.

J'ai pu aussi noter les limites de la Communication Connectée qui sont peut-être aussi des pistes pour travailler ma façon de poser des attentes fortes (voire très très fortes)... En particulier en fin de grossesse : j'étais très fatiguée du fait qu'Émile était un gros bébé et j'étais également un peu inquiète pour l'accouchement s'il tardait à venir. Je lui ai mis une grosse pression qui a du être très désagréable pour lui et cela a complètement faussé les CoCos des dernières semaines. Je pense que mes angoisses étaient trop fortes pour que je sois pleinement à l'écoute. J'aurais probablement gagné à me faire accompagner par un communiquant neutre à ce moment-là...

J'ai peu parlé de mon conjoint qui ne sait pas saisi de l'outil par lui même. Je ne l'ai pas associé aux communications car j'ai du mal à être pleinement centrée quand il est là. Mais il a pu suivre, de loin en loin, ces dialogues qui se nouaient en nous au fil de la grossesse. Il nous a accordé sa confiance et écoutait les demandes qu'Émile lui faisait par mon intermédiaire.

La naissance d'Émile s'est déroulée avec un déclenchement, une fin d'extraction par ventouse et à l'arrivée effectivement un gros bébé (4kg580 pour une maman d'1m61 quand même !). Mais je sentais que le lien, tissé entre nous au fil des mois, était maintenu. Peut-être avions-nous, l'un et l'autre, besoin de cette aide pour nous rencontrer en face à face ?...

Et puis surtout, la joie de la rencontre ! La sensation de pouvoir continuer ce dialogue. Une grande confiance en mon bébé s’était installée tout au long de la grossesse, je savais qu’il était capable de comprendre ce qu'il vivait. Et là, j'ai pu accueillir pleinement et sereinement les pleurs qui ont immédiatement suivi sa naissance, lui témoigner mon amour et mettre des mots sur ce passage un peu forcé. L'impression que les mots et les émotions ont pu se dire (oralement) de façon sereine. La vie a pu commencer son cour dans la paix.

Émile est aujourd'hui un bébé de 7 mois très paisible. J'utilise assez rarement la Communication Connectée car j'en éprouve rarement le besoin. Nous avons l'impression de facilement comprendre ce qu'il lui faut. Je pense aussi que ces mois de dialogues pendant la grossesse m'ont permis d'être plus dans la parole et l'écoute auprès de ce bébé.  Sans m'en rendre compte au fur et à mesure, j'avais pu mettre des mots sur ce qu'il vivait et ce qu'il me montrait et, aujourd'hui, je continue de fonctionner ainsi.

Et la trace, la plus importante, de ces échanges est une solide confiance mutuelle en la capacité de l'autre. Quel cadeau !

Voilà, notre petit récit... diffusé, bien sûr, avec l'autorisation de l'intéressé. Je joins d'ailleurs une photo de notre première rencontre.

Alice V.
France

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Il y a quelques années, j'ai vécu une interruption de grossesse...

18/6/2015

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Mon petit garçon a 14 mois. Aujourd'hui, il a été grincheux toute la journée. Peut-être à cause des dents ? En même temps, elle dure longtemps, je trouve, cette poussée dentaire... Et si c'était autre chose ? Je démarre alors une Communication Connectée pour y voir plus clair et pour accompagner au mieux mon bébé dans ce qu'il vit...

Pour commencer, il me confie qu'il a fort mal à la tête.  Et je découvre que cela n'a rien à voir avec les dents. 

- Est-ce que tu connais la cause de ton mal de tête ? « Oui »
- Est-ce pertinent d'aller explorer du côté des 5 'el' (*) ? « Oui »
- La cause est-elle d'origine corporelle ? « Non »
- D'origine relationnelle ? « Non »
- D'origine spirituelle ? « Oui »

Je cherche un peu ce que "spirituel" pourrait bien vouloir dire ici et après quelques hypothèses, je tombe sur ceci : une petite "âme" a un message pour moi, la maman, et c'est cela qui donne mal à la tête de mon petit garçon !

Je me déconnecte alors de mon bébé et je demande l'autorisation pour communiquer avec cette petite "âme", même si je ne sais pas encore de qui/quoi il s'agit. J'obtiens une nouvelle convention, grâce aux baguettes, pour le code du 'oui' et du 'non' chez cette petite âme et je communique directement avec elle.

- Est-ce nécessaire de savoir qui tu es ? « Oui »

Et là, je pense tout d'un coup à quelque chose... J'ai vécu une interruption volontaire de grossesse quand j'avais 19 ans (j'étais, à l'époque, avec un autre partenaire). Était-ce cette petite âme d'alors ? « Oui », me confirme t-elle...

Et elle continue... Je suis venue pour te passer un message (j'attire ton attention à travers le mal de tête de ton enfant). Voici ce que je voudrais te dire : « j'ai besoin que tu me reconnaisses ».

Sur l'instant, j'ai ressenti une immense vague d'émotions. J'étais quand même en train de dialoguer avec cette âme à propos de mon choix de l'époque ! C'était très fort... Je lui ai envoyé beaucoup d'amour et elle m'a dit ensuite que, grâce à tout cet amour, elle pouvait maintenant partir en paix.

Par la suite, je me suis re-connectée à mon bébé de 14 mois pour savoir si son mal de tête était parti. Non, pas encore... Alors je lui ai proposé, comme à notre habitude, de faire un dessin pour que les choses sortent. Et là, sur les 5 feutres qui se trouvent à sa disposition, il choisit le noir... 

Coïncidence ou pas, en tout cas, une fois le dessin terminé, je lui demande :
- As-tu toujours mal à la tête ? « Non »
- Te sens-tu ok à présent ? « Oui »

Et le voilà reparti jouer paisiblement... plus du tout grincheux !

Alors bilan de mon petit moment 'Communication Connectée' : 
  • L'âme du bébé (qui a vécu l'interruption de grossesse) a pu se sentir pleinement reconnue ;
  • Moi, en tant que maman, j'ai pu offrir de l'amour à cette âme, chose qui n'avait pas été possible à l'époque de l'IVG ;
  • Et mon petit garçon, lui, n'a plus mal à la tête.

... Je suis triplement remplie de gratitude !

Estelle G.
France

* Les "5 els" : il s’agit d’une séquence de questions présentées dans le livre J’ai tant de chose à dire et qui permet de clarifier dans quelle direction poursuivre la conversation.
Est-ce dans le domaine : 
- 1. Corporel ? 
- 2. Émotionnel ? 
- 3. Relationnel ? 
- 4. Mental/intellectuel ? 
- 5. Spirituel ? 

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Ce médicament me faire peur, maman...

16/6/2015

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Mon petit Robin de 8 mois a eu de fortes fièvres cette semaine... jusque 39°. Le médecin, que nous sommes allés voir deux fois, nous a prescrit un antibiotique car Robin avait une rhino-pharyngite, une otite et une angine ! Mais voilà... impossible de faire avaler le médicament à mon garçon. Et si j'essayais une Communication Connectée ?

Mon bébé était tellement mal en point qu'il n'avait plus faim et ne mangeait plus depuis deux ou trois jours déjà. Le problème, c'est que quand j’ai voulu lui donner l’antibiotique en question, il refermait la bouche à chaque fois et tournait la tête. C'était verrouillé, il n’en voulait pas ! Au final, je suis quand même parvenue à ce qu'il le prenne, une seule fois... mais il l'a aussitôt régurgité !

Pour faire passer la pilule, j'avais pourtant essayé à maintes reprises de lui proposer d'autres choses qu’il aime habituellement. Des compotes froides, etc. Mais rien ne passait. Alors je lui ai proposé de faire une Communication Connectée.

- Souhaites-tu que l'on parle de ta maladie ? « Oui ».
- As-tu un besoin en particulier ? « Oui »

Après diverses pistes, nous en arrivons au fait que mon petit a besoin de «  manger de la purée de carotte avant de prendre son cachet ». OK...

- As-tu autre chose encore à dire ? « Oui »
- Est-ce un autre besoin ? « Non »
- Une émotion ? « Oui »
- Agréable ? « Non »
- Désagréable ? « Oui »

Je creuse encore un peu avec lui et je comprends que mon bébé ne veut pas prendre son cachet car il a « peur » que celui-ci le fasse mourir ! Tiens, je n'aurais pas pensé à ça de moi-même... 

Je prends alors un temps pour le rassurer et lui expliquer que "sa croyance" ici n'est pas justifiée. Le médicament ne va pas le faire mourir, il peut être tranquille. Je lui prépare aussi sa purée de carotte bien sûr... Et hop, l'antibiotique est passé sans aucun souci. Robin n'a rien vomi, cette fois. Le lendemain, il allait mieux et la fièvre était finie.

Merci la Communication Connecté qui sert à dialoguer, à partager... et, dans ce cas-ci, à participer à la guérison de Robin…

Estelle G.
France

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Quand une haptonome intègre la Communication Connectée dans sa pratique professionnelle...

5/6/2015

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Florence rencontre beaucoup de bébés dans son métier. Praticienne en Préparation Affective à la Naissance - une autre façon de pratiquer l'haptonomie - et formatrice en portage bébé, Florence s'est aussi formée à la Communication Connectée. Récemment, elle a été contactée par deux couples ayant perdu leur bébé in-utéro. Elle nous raconte comment la "CoCo" a trouvé sa place au cours de ces deux accompagnements.

Auriez-vous envie de vous relier à votre bébé décédé ?

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Je fais beaucoup confiance à mon intuition. Et quand j'ai rencontré ces parents, quelque chose me disait clairement de ne pas avoir peur : inutile de craindre le jugement, inutile d'avoir peur d'être invasive... 

Au contraire, cette petite voix m'encourageait à leur proposer la Communication Connectée... « Si vous voulez essayer d'entrer en communication avec votre enfant décédé, je peux vous montrer comment utiliser les baguettes. Je peux vous expliquer les principes de la CoCo ». 

Et les parents ont directement accepté. Tout en sachant que - peut-être - ça ne fonctionnerait pas. Il fallait que l'âme du bébé soit d'accord...


Un échange très paisible...

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Pour commencer, j'ai demandé aux parents s'ils préféraient tenir eux-même les baguettes ou s'ils préféraient que je fasse pour eux. Dans les deux cas, ils ont préféré tenir les baguettes eux-mêmes. Dans un des deux cas, c'est d'ailleurs le papa - qui était beaucoup plus sceptique au départ - qui a tenu les baguettes et qui était très étonné de les voir bouger... « toutes seules » !

Les CoCo qui s'en sont suivies ont été très belles. Très paisibles. Les parents sont tout de suite entrés en contact avec l'âme de leur bébé. Ils ont pu communiquer, poser des questions... et même comprendre pourquoi leur bébé était parti, pourquoi il n'avait pas été jusqu'à la naissance. 

Dans les deux cas, ces petites âmes ont pu expliciter ce pourquoi et dire à leurs parents à quel point cela avait été juste, pour elles, de ne pas être nées. Elles ont précisé aussi quelles étaient leurs missions de vie. Pourquoi seulement ces quelques mois dans le ventre de leurs mamans. Pourquoi il n'y avait pas eu "besoin" d'aller jusqu'à la naissance... et quels étaient les messages pour leurs parents. 

L'une d'entre elle a demandé à son papa et à sa maman de lui donner un prénom. Ils en avaient déjà un dans le coeur, ils l'ont testé... c'était le bon !

Une des deux mamans a aussi demandé, à la fin de la Coco, si la petite âme allait se réincarner et revenir sur Terre. La réponse a été « oui ». La maman a ensuite demandé si elles allaient se rencontrer à nouveau, la réponse a été « non ». Et c'était ok pour la maman. Elle a compris que son enfant était bien, serein. 

Dans les deux cas, les petites âmes étaient en paix. Et l'amour, bien vivant. 

Aux dires des parents, cela les a immensément aidés à faire leur deuil. 

Florence T.
Belgique

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Je ne veux pas dormir, je pleure... et je veux bien t'expliquer pourquoi, maman !

1/6/2015

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Ce matin, je couche mon petit Robin de 13 mois pour la sieste, comme tous les matins... sauf qu'aujourd'hui, il refuse de dormir et pleure. Il semble pourtant très fatigué. J'essaie de le bercer, mais rien à faire. Impossible pour lui de trouver le sommeil...  Je lui propose alors une communication connectée : peut-être a t-il quelque chose à dire ? 

« Moi aussi, je veux participer ! »

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Sa réponse est direct : « Oui », il a quelque chose à dire...

Pour commencer, je récolte deux infos : 1. la difficulté - pour mon bébé - à s'endormir est en lien avec quelque chose qui s'est passée ce matin et 2. cela concerne son frère.

Me voilà partie dans diverses directions avant de comprendre ceci : Robin me dit qu'il a vu ce matin son grand frère dessiner et que, lui aussi, aurait bien voulu faire pareil ! 

Effectivement après le petit-déjeuner, avant de partir pour l'école, son frère de 10 ans a dessiné sur la carte d'anniversaire destinée à leur cousine. Et je me souviens maintenant m'être dit qu'avant de l'envoyer, je la signerais aussi pour Robin...

Mon bébé m'exprime son désir de dessiner lui aussi, alors je lui propose de tenir un feutre... qu'il s'empresse de prendre tout heureux !  C'est ainsi qu'il a pu expérimenter pour la première fois le dessin... sur la carte d'anniversaire et au passage un peu sur le tapis aussi !!! :-)

Après qu'il ait "signé" la carte à sa façon,  je lui demande s'il a autre chose à exprimer. « Oui ». Quoi ?? Il me dit vouloir se coucher maintenant. Et tout seul cette fois. 

Oh chouette alors, d'une pierre deux coups ! Et hop, un besoin d'affirmation de soi + un besoin d'autonomie pour notre loulou, ce matin.

Robin s'endort donc tout seul, totalement apaisé. Parti pour une sieste de plus d'1h30... alors que d'habitude, ce sont plutôt des micro-siestes !!

Merci la Communication Connectée et vive le dessin à 1 an !

Estelle G.
France

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    Qui écrit ?

    Ici, c'est la page des parents qui ont envie de raconter leur expérience avec la communication connectée. Comment ça se passe pour eux, qu'est-ce que ça change à la maison, qu'est-ce ça leur a apporté... 
    Si vous aussi, vous voulez nourrir cette page, envoyez-nous votre article !


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