J’imagine la frustration pour ces petits êtres de NE pas pouvoir exprimer leurs émotions et pensées... J'ai envie de vous partager mon expérience avec la Communication Connectée car ça a été comme une révélation pour moi. Quand j'ai découvert cette approche, mon bébé avait 1 an et j'ai commencé à m'en servir vers ses 18 mois. ![]() Depuis que j’ai appris que je portais ce petit bout dans mon ventre, j’ai commencé à lui parler et je sentais sa présence à l’intérieur de moi, mais aussi autour de nous. J’ai d’ailleurs senti son arrivée dans notre famille avant qu’il vienne dans mon ventre. Je pense que, d’une certaine façon, je communiquais avec sa sagesse ou son âme depuis le début. Quand il est né, j’ai continué durant un certain temps à lui parler dans ma tête. Je lui parlais très peu à haute voix avant de réaliser et qu’on me fasse la réflexion que je devais lui parler à voix haute aussi. Lors de la période des pleurs du soir, je me suis sentie complétement déboussolée. Je ne pouvais pas le calmer, rien ni personne ne pouvait l’apaiser, il pleurait longtemps et je savais qu’il avait besoin d’exprimer quelque chose que je n’arrivais pas à traduire. Ensuite on a eu des problèmes avec l’allaitement, il s’est mis à refuser le sein. J’ai du compléter avec du lait artificiel et il a fini par faire une confusion et totalement refuser le sein. Je l’ai très mal vécu et je savais que s'il faisait ça, c’était pour exprimer quelque chose. Pour moi, il était trop petit pour ne plus avoir besoin de mon lait et préférer du lait artificiel ou mon lait au biberon. On a découvert trop tard qu’il avait un gros reflux interne ce qui a énormément compliqué l’allaitement car il souffrait beaucoup, notamment en position allongée. Et depuis le départ, j’allaitais principalement en position allongée alors que je lui donnais le biberon en position semi-assise. Cette position le faisait moins souffrir et lui évitait les remontées acides mais ça, je l’ai compris plus tard. Durant tous ces moments difficiles mais aussi les jolis moments, je savais que je passais à côté de quelque chose dans la façon de communiquer avec lui. Et puis j’ai découvert la CoCo et ça a été la révélation. Comme quand on allume la lumière et qu’enfin on y voit plus clair. C’est vraiment devenu une évidence. Je me disais depuis sa naissance qu’il devait bien exister un moyen de communiquer avec un enfant préverbal, d'obtenir des réponses concernant ses besoins vitaux quand on ne sait plus pourquoi l’enfant pleure (et pas seulement à ce moment-là). J’imaginais cette frustration pour ces petits êtres de ne pas pouvoir exprimer leurs émotions et leurs pensées. Il suffisait de regarder ses yeux pour comprendre déjà toute l’ampleur de ses ressentis. J'ai lu le livre. puis j'ai suivi une formation en Suisse...![]() Après avoir lu "J'ai tant de choses à dire", j’avais un peu peur et je manquais de confiance en moi pour me lancer toute seule dans cet apprentissage. J’en avais tellement besoin que j’avais besoin d’être certaine de faire juste. D’ailleurs pour moi, il était évident que j’allais utiliser le test musculaire, il me semblait que les baguettes, c’était pour ceux qui ont besoin "de voir pour croire". Quand j’ai découvert qu’une formation se donnait en Suisse à côté de chez moi, c’était juste parfait. Je n’ai pas hésité à m’inscrire et vraiment j’en suis super heureuse. C’est le genre de choix qui change notre vie. Virginie Borgeaud transmet cette méthode avec beaucoup d’enthousiasme et de bienveillance, toujours dans l’écoute et le respect des croyances de chacun. Après le premier jour de cours, la CoCo a pris une place à part entière dans ma vie. Dès mon arrivée à la maison, j’ai pris mes baguettes pour communiquer avec mon fils et depuis je communique tous les soirs avec lui mais aussi durant la journée lorsqu’on en ressent le besoin. Finalement, les baguettes ont tellement bien fonctionné que je les ai tout de suite adoptées. Je pensais me mettre au test musculaire plus tard mais même après avoir suivi un cours sur le test musculaire, je continue de rester fidèle à mes baguettes. C’est juste un peu moins pratique quand je voyage ou lorsque je suis à l’extérieur. Nos routines à nous, avec la CoCo![]() Je communique généralement après le rituel du coucher, quand je sors de la chambre de notre enfant. Je vais me mettre à côté pour lui demander s'il souhaite dire ou entendre quelque chose. Je lui demande aussi s'il a un autre besoin. Parfois je lui demande s'il est d’accord de revenir sur un événement de la journée, positif ou négatif. Il en ressort beaucoup d’émotions, souvent positives, je le sens très apaisé par le fait qu’il puisse s’exprimer et être entendu. Je suis moi aussi beaucoup plus sereine car je n’ai jamais supporté de le laisser pleurer et de temps en temps, le soir il avait besoin de s’exprimer de cette façon, ce qui était très problématique pour moi car le coucher devenait alors compliqué. J’avais ce sentiment de l’abandonner si je le laissais pleurer même en restant à ses côtés. Grâce à la CoCo, les pleurs cessent dès que je commence à lui parler parce qu’il se sent entendu ou alors le fait d’exprimer son émotion lui permet de s’apaiser. Mais parfois, il me dit aussi qu’il a besoin de pleurer un peu et qu’il n'a pas forcément besoin que je reste auprès de lui. Ca reste compliqué pour moi mais au moins je ne culpabilise plus et dans ces cas-là, les pleurs ne durent pas longtemps. Pour moi, c’est super apaisant de pouvoir l’écouter et de l’accompagner comme il en a besoin. Parfois, je remarque aussi que le simple fait de me communiquer qu’il a mal quelque part l’apaise aussi rapidement. Enceinte « avant l'heure » ?![]() Il y a quelques mois, j’ai senti à nouveau une présence autour de moi, suivie d’un besoin viscéral de retomber enceinte. C’était début octobre, j’ai senti cette présence si fort que j’ai pensé être enceinte fin octobre. J’ai posé la question avec les baguettes et la réponse était "oui". Pourtant ce mois-là, je n’étais pas physiquement enceinte. Je me suis posée beaucoup de questions et j’ai eu des doutes sur ma capacité à utiliser les baguettes. Et oui, je continue toujours de douter de moi par moment. Je n’avais pourtant jusque là jamais rencontré de difficulté. J’avais même obtenu un code de "oui" et de "non" pour le bébé et j’avais commencé à communiquer avec lui. Au départ, un peu timidement parce que je n’étais pas très sûre de moi, et puis de plus en plus concrètement après. Le bébé ou l’âme qui allait s’incarner m’a bien confirmé sa présence, son désir de venir dans notre famille et dans mon ventre. Que j’étais prête pour ça et elle aussi. Finalement, début décembre j’ai appris ma grossesse ! C’était comme si ma sagesse me considérait enceinte déjà avant que je le sois physiquement. Je ne m’étais donc pas trompée et mes ressentis étaient justes. Je suis vraiment très heureuse de ce futur bébé qui va agrandir notre famille mais surtout je suis heureuse d’avoir ce moyen de communication avec lui. Durant ma première grossesse, je communiquais déjà beaucoup mais je n’avais pas la chance d’avoir des réponses si clairement et si facilement. Pour moi, c’est vraiment merveilleux de pouvoir accueillir cette enfant déjà dans l’écoute et pouvoir l’entendre si vite. Je me demande juste comment j’ai fait avant, durant ces mois sans CoCo. C’est un outil tellement extraordinaire et simple à la fois... Émilie Jaquet, Suisse
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